Y SCHOOLS a le service public chevillé au corps
Anne-Sophie Barthez
La particularité la plus
importante de Y SCHOOLS, c’est
le lien très étroit entre ce groupe
d’écoles et le territoire. Cette
synergie avec une mairie, une
agglomération, un département,
une région, des parlementaires,
cette co-construction totale et
permanente entre développement
du territoire et développement
de Y SCHOOLS, on ne la trouve
nulle part ailleurs ! Cela crée
évidemment de l’e«cacité. Les
formations sont construites
au plus près des besoins du
terrain. Il y a une porosité, une
réflexion croisée, entre le monde
académique, socio-économique,
et le monde politique. C’est
notamment grâce à cela que ce
groupe d’écoles a pu se positionner
très tôt sur l’entrepreneuriat et
l’innovation. Depuis quelques
années, il en est beaucoup
question partout. Cela existe
depuis toujours chez Y SCHOOLS.
Sur un territoire comme celui
de Y SCHOOLS, il n’y avait pas
d’autre choix que de miser sur
«Y SCHOOLS
a le service public
chevillé au corps »
ANNE-SOPHIE BARTHEZ
DIRECTRICE GÉNÉRALE ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR ET INSERTION PROFESSIONNELLE
AU MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE
l’enseignement supérieur et la
recherche et de se positionner de
manière originale et disruptive.
Il y a eu, à la tête de l’école, la
prise de conscience qu’il n’y
avait pas d’autre choix que d’être
culotté. Avoir du culot n’est pas
si facile. Il faut du courage. Il faut
une constance. Il y a ici un côté
pionnier, entrepreneurial, et, sans
doute, quelque chose de l’ordre de
l’esprit du challenger. Cela tient
aussi à la rencontre entre une
volonté politique et une volonté
d’un écosystème d’établissements
d’enseignement supérieur, et à la
présence de femmes et d’hommes
très engagés au sein du groupe
comme des collectivités. Et c’est
su«samment fort et ancré pour
que cela survive à ceux qui sont
aux manettes du groupe comme
des territoires. Ici, il n’y a pas
de retour en arrière possible.
Avec la qualification EESPIG
(Établissement d’enseignement
supérieur privé d’intérêt général),
Y SCHOOLS est entré dans
le “club” des établissements
TÉMOIGNAGE
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d’enseignement supérieur qui
ont le service public chevillé au
corps et qui cherchent à éduquer
le plus grand nombre, le mieux
possible, y compris en étant des
établissements privés. La politique
sociale est l’un des critères pour
devenir EESPIG. Y SCHOOLS a fait
un choix très audacieux, avant
tous les autres, en développant
des Écoles de la 2e
Chance pour
accueillir des publics divers.
Grâce à ce label, ce groupe d’écoles
est immédiatement identifié par
l’université comme un partenaire
sérieux et enviable. Je vois peu
d’autres exemples de groupes
privés et d’écoles privées qui se
sont fondus dans le paysage de
l’enseignement supérieur, aux
côtés des universités, comme
Y SCHOOLS. Cela signifie
notamment que la recherche,
qui est très forte dans le public,
va pouvoir bénéficier au privé. Il
est important que tout le monde
sache que la qualification EESPIG
est un gage de sérieux. Il n’est pas
su«samment connu du grand
public. Nous allons y travailler
en communiquant à ce sujet.
Peu de gens comprennent
également que la complémentarité
dans les ores de formation entre
universités et écoles, entre public
et privé, est un enjeu majeur en
France. Nous devons organiser
ensemble, partout, une ore
permettant d’accueillir des jeunes
qui n’ont pas tous les mêmes
profils et les mêmes objectifs.